De : 007
A : OO2
Objet : Mission "Judicious FAQ"
Code Confidentialité : G09
Code Sécurité : 9
Code Crédibilité : D/4
Code Agent : SUVLIM
J'étais tranquillement en train de dormir quand ma montre multifonctions Spyex-3000 me réveilla en sursaut avec un morceau de Metallica. Maugréant conte ma situation d'agent secret esclave de l'état, je me levais en me grattant les fesses et m'habillait d'un costume Armani tout froissé. Puis, je me dirigeais lentement vers notre QG et le bureau du chef. Il m'y attendait en compagnie d'un autre agent que je ne connaissais pas. Habillé d'un costume impeccable, il fusilla mon allure relâchée du regard. Ses yeux ne semblaient exprimer autre chose que le sérieux et le dévouement à son travail.
- Ah ! Agent Suvlim, je vous présente l'agent Sukram, qui va faire équipe avec vous pour votre prochaine mission.
- Gnéé ?? articulais-je faiblement, pris de court.
- Un problème ?
- Je n'ai pas l'habitude de travailler en équipe ! Je suis un solitaire, fis-je en agitant ma bouteille de liqueur de moquette, profondément indigné.
- On comprend vite pourquoi, railla Sukram.
- Et bien il va falloir vous y faire ! fit mon chef en subtilisant ma bouteille. Votre coéquipier connaît déjà les détails de votre mission. Rompez !
- Scrogneugneu C'est la sixième bouteille confisquée en un mois.
Et voilà donc comment je me retrouvais affublé d'un coéquipier qui ne disait mot et me semblait plus sérieux qu'un huissier de justice. L'avenir allait me montrer que je me trompais lourdement. C'était un fou dangereux.
- On va où ? demandais-je à mon équipier en montant dans mon Opel Calibra cabossé sur toute sa surface.
- A la Fac du Jus des Cieux Culturels. Une organisation terroriste s'y serait infiltrée pour y recruter des membres.
- La Fac de Parisis ? Fait un bail que j'y ai pas mis les pieds.
Fonçant à travers ChouChouCity sans trop regarder ou j'allais ni qui je "touchais" avec ma voiture de fonction blindée, nous y fumes rapidement. Le bâtiment, hideux, dressait son architecture étrange au milieu d'un vieux quartier de la ville. Les autochtones semblaient habituer à ce léviathan de métal tordu imaginé par des architectes qui avaient du consommer de la moquette périmée. Pas moi. Ni Sukram, qui était tout pâle. Quoiqu'il ait été tout pâle depuis que nous avions quitté le garage du Marsupilami Noir. Abaissant mes lunettes de soleil, je lui demandais :
- Ça va ?
- Oui, ça peut aller, fit-il en titubant. Mais je prends le volant au retour.
Haussant les épaules, je verrouillais ma caisse et me dirigeais vers l'entrée de la Fac. Sukram et moi devions contacter un indic dans un des souterrains des bâtiments qui se dressait devant nous. Auparavant, nous dûmes traverser la fac dans un lacis de couloir, de cours, de passerelles et de souterrains où une chatte n'aurait pas retrouver ses petits. Mais pas moi, qui grâce à mon sens de l'orientation hors du commun, pouvait m'y retrouver les yeux fermés. Enfin, c'est surtout que j'avais traîné un certain temps dans cette fac, le temps de faire quelques premières années, toutes dans des sections différentes, bien entendu. Il fallait savoir aussi éviter les différents pièges de l'endroit : prof de génétique en mal de cobayes, secrétaires errant à la recherche de leur bureau, colonies de forums carnivores échappés, trou dans les planchers et les murs.
- Nous y sommes, fit Sukram, qui apparemment connaissait les lieux aussi bien que moi.
Un escalier en colimaçon s'enfonçait dans les profondeurs du sol. Sans aucune précaution, on l'emprunta, croisant au passage quelques spécimens intéressants de profs et d'étudiants momifiés. Des trous dans les murs semblaient mener vers les catacombes ou pire. Vers le niveau -10, notre indic, enveloppé d'un grand manteau noir en rude toile de jute, nous attendait. Après les courtes salutations d'usage, il nous expliqua la situation.
- Ils ont infiltré tout le système : Profs, élèves, tous ont été embrigadés dans cette folie des humains. Leur Grand Chef siège au sommet de la Tout Saint-Thrale.
- Mais c'est le Président de la Fac de Parisis !
- Et oui, vous voyez l'ampleur du problème.
- C'est terrible, fis-je. Comment rétablir l'ordre des choses ?
- On fait tout sauter, fit soudain Sukram.
- Hein ??
- Boum ! Boum ! J'aime bien les explosifs !
- Mais bien sur fis-je, soudain alarmé par le regard de fou de Sukram.
- Il faut les stopper ! Sinon, ils feront des expériences contre nature dans ces sous-sols. Je ne peux vous en dire plus, mais mon peuple souffrira s'ils parviennent à leur fin.
- Votre peuple ?
C'est à ce moment-là que je remarquais la longueur des canines de mon interlocuteur. Mais il avait déjà disparu dans le noir.
Nous remontâmes à la surface, forts perplexes après ces révélations. Nous n'avions plus le choix, il fallait monter au sommet de la Tour Saint-Thrale et extorquer ses secrets au Grand Chef des conspirateurs.
- Pas évident de monter dans cette tour. Elle est férocement gardée par une meute d'ascenseurs carnivores.
- Passons par l'extérieur alors.
- Faudra faire gaffe à pas tomber alors, y a des araucarias en bas !
On alla chercher le matos dans la tire, mais nous fûmes interrompus par un sniper planqué sur un toit. Ni moi, occupé à filmer les décolletés des étudiantes avec les mini-caméras de mes lunettes, ni Sukram, qui repérait les endroits où poser ses bombes, ne le vîmes
- A couvert !! hurlais-je quand le fracas du fusil mitrailleur se fit entendre.
Au milieu du chaos total des étudiants paniqués, je sortais mon CZ 75 pour abattre ce fils de pute, mais Sukram m'avait devancé. Il fit feu avec un énorme lance-roquettes sorti de nul part, détruisant les trois derniers étages de la barre où le sniper s'était planqué. Mais ce fut peine perdue : il avait déjà sauté en parachute à moteur, s'enfuyant dans les cieux de la ville.
- Il faut le capturer !
Et nous voilà donc sautant dans ma vielle Calibra, avec moi au volant au grand désespoir de Sukram. Massacrant la mécanique de mon engin, je fonçais dans les grandes avenues de la ville, scrutant le ciel des yeux et laissant le soin à Sukram de regarder la route, et le cas échéant, utiliser son lance-roquettes sur les obstacles.
Et des obstacles, il y en avait un paquet. Mettant la ville à feu et à sang, nous serrions le fugitif de plus en plus près.
- Gaffe ! On arrive au fleuve ! hurla Sukram.
- Et alors ? fis-je en fonçant sans hésitations vers la Dyss.
- Wxcvbn articula mon coéquipier.
Je sortais les skis de ma Calibra et continuait ma route vers la cible en surfant sur l'eau. Au moins il y avait moins de monde, sur le fleuve. Appuyant sur un autre bouton, je sortais le lance-missiles se son logement.
- Merde ! Ça coince !
Me penchant par la fenêtre, tout en mettant mes pieds sur le volant pour continuer à diriger la voiture, je me mit à taper avec un marteau sur le lance-missiles pour le décoincer.
- Un pont ! fit Sukram en m'arrachant le volant des pieds.
Mais en faisant cela, il me bouscula et le lance-missiles partit tout seul. Tête chercheuse complètement HS, le projectile fonça sur un autre pont et le transforma en un tas de gravât en quelques secondes. Un gros morceau de pont faisant office de Rampe, Sukram fonça dessus, faisant s'envoler la Calibra dans les airs. Grâce à ce bond prodigieux, nous nous retrouvions juste au-dessus du parachutiste.
- Je te laisse la bagnole, lançai-je, tout en ouvrant la portière.
Et je sautais dans le vide pour m'agripper à ma cible. Commença alors une sérieuse bagarre, qui eut pour effet de modifier fortement la trajectoire du croisement entre un ULM et un parachute. Tournoyant dans le ciel sans guère de logique, il alla s'écraser sur la Tour Mont Narpasse, avec une belle explosion visible à des kilomètres. Mais moi et mon adversaire avions bien entendu sauté avant le crash et atterri 30 m plus bas sans même une cheville foulée. Sortant mon flingue, je me mis à tirer comme un malade sur mon ennemi, visant à peine. Et l'autre faisait de même. Ayant décimé toute la jonquaille du coin, on passa au corps à corps, au milieu des plumes des volatiles trépassés. L'agent ennemi réussi alors à m'acculer dans un coin et à me braquer avec un second flingue.
- Merde !!
Alors que je pensais ma dernière heure venue, une balle traversa la tête de son adversaire, qui s'écroula sur moi, non sans déverser des morceaux de cervelle sur mon costume.
- Merci du coup de main, fit-je alors en me relevant.
C'était Sukram, un Beretta au poing, qui venait de me sauver la vie.
- Content que tu n'ai pas fait ça au lance-roquettes !
- J'avais plus de munitions
Fouillant dans les débris de l'ULM, nous découvrîmes une chose très intéressante, qui remettait en question nos hypothèses.
- Merde ! C'était un étudiant de Parisept !
Parisept, la fac jumelle mais néanmoins ennemie mortelle de Parisis ! La dernière bataille entre ces deux vénérables institutions s'était soldé par la mort de 15 000 grenouilles, 3 500 rats et 800 lapins. Tous vénérés désormais comme des martyrs de la science. Sans hésiter, nous sautâmes dans la Calibra pour foncer vers le Château de Versailles, où la Fac rivale avait déménagé en raison du manque de place au campus du Jus des Cieux Culturels.
- C'est moi qui conduit, cette fois, ordonna Sukram.
Au mon grand soulagement, mon coéquipier conduisait à peine mieux que moi. C'est à dire qu'il faisait attention à conduire du bon coté de la rue. Sinon, il n'y avait aucune différence. Après un voyage d'une dizaine de minutes sur une autoroute étrangement vide, on se retrouva face à l'immense bâtiment qui était le siège de notre ennemi.
- C'est le moment de passer aux choses sérieuses ! fit-je alors.
J'ouvrit alors le coffre de ma voiture, dévoilant tout un assortiment d'armes variées. Principalement des armes lourdes.
- Oh oh ! Joli collection !
Et on commença à s'équiper. En plus des fournitures de bases (gilet pare-balles, bottes solides, lunettes tactiques et casque de communication, je dissimulais sur ma personne 23 dagues de jets, un katana, 10 pistolets et prit en bandoulière un paquet de grenade, deux fusils d'assaut et 1 lance-roquettes. Sukram préféra lui prendre 12 dagues, deux couteaux de chasse, une épée bâtarde, 8 pistolets et 5 revolvers, ainsi que 3 lance-roquettes et deux lance-flammes.
- On est paré !
Et sans hésiter, on entra dans la vaste cour située devant le vieux palais. Les touristes japonais semblaient ravis de cette attraction.
- Tiens, il y a une expo temporaire sur le Neo-constructivisme batracien dans l'évolution du Gothisme post-énochien.
- Parfait, on va se mêler aux visiteurs discrètement.
Aussitôt dit, aussitôt fait, on alla faire la queue au milieu des touristes, des étudiants et des simples curieux. Quelques heures plus tard, on était à l'entrée de l'expo, mais malheureusement, nous y vîmes un détecteur de métaux.
- Hmm Hmmm ! Il faut trouver un moyen de passer outre.
- T'inquiètes, fit Sukram. J'ai un plan.
Et sortant un des ses couteaux de chasse, il le lança sur la machine. La pauvre mécanique bipa de plus belle, puis après un long râle d'agonie à faire chavirer le cœur le plus endurci, elle rendit l'âme et se tut à jamais. Pendant que les gardes fouillait le touriste de Nouvelle-Guinée (en costume traditionnel) qui avait eut la mauvaise idée de passer quand Sukram agissait, les autres touristes avancèrent sous le portique sans être inquiétés. Et nous aussi.
Une fois dans la place, nous fîmes mine de nous intéresser à l'expo. Mais bien entendu, notre première préoccupation était de trouver un moyen d'entrer dans les salles "strictement réservées au personnel autorisé". Marchant discrètement en crabe, on se faufila dans un couloir de service ouvert d'une balle de CZ 75.
- Ça a l'air désert.
- Tant mieux.
Se déplaçant silencieusement, nous arrivâmes à un couloir assez vaste qui descendait en pente douce. Mais des bruits de pas arrivaient, et on se planqua dans un coin sombre. C'était deux bonshommes attifés d'un étrange costume qui devait être celui d'un Grand Prêtre de je ne sais quoi. Un rapide échange de regard, et on leur sautait dessus pour les assommer et leur piquer leurs fringues.
- C'est parfait, on va pouvoir se mêler à eux ni vu ni connus !
On mit les costumes par-dessus notre équipement, ce qui était possible car ils étaient très amples, mais guère pratique car on se prenait les pieds dedans. Et puis ils étaient très moches : orange saumoné avec un couvre-chef en forme de pot de fleur. Qui a dit que le look des méchants était toujours plus cool que celui des gentils ? Enfin, bon, au moins on était discret. Marchant en imitant leur air digne de poulet constipé, nous arrivâmes dans une grande salle, haute comme trois étages, avec une coursive courant sur toute la périphérie à mi-hauteur et un escalier étroit entre les deux niveaux. Nous étions arrivés en haut, et on avait donc une vue imprenable sur le spectacle qui s'y déroulait.
- Y font quoi, ces zigotos, me souffla discrètement Sukram.
- Une quelconque cérémonie d'un énième rite religieux à la con
- J'espères qu'il vont rien sacrifier à leur dieux.
- Ouais, on est pas venus jouer les bons samaritains.
- Merde, fit soudain Sukram. Dis-moi que ce machin est pas ce que je pense.
- Je crois bien que si. C'est l'Arche d'Alliance !
- C'est la cata ! J'ose pas imaginer ce qu'un artefact d'une telle puissance puisse donner entre les mains d'un d'un d'un prof !!
Sans hésiter, nous descendîmes parmi les autres prêtres et nous nous installâmes à nos places. Grâce à notre instinct sans faille, nous avions deviné où les deux zigues qu'on avait détroussé devait s'asseoir. Il faut dire qu'il ne restait que deux chaises libres
- Owa yo tunerut ! Zembala nethrer'thin esre mobalpa
Tandis que le Grand Manitou du Culte s'égosillait, on commençait à s'agiter sévère sur nos bouts de bois inconfortables. On faisait quand même gaffe que notre arsenal ne dépasse pas trop de nos robes sacerdotales. Pas évident. Le voisin de Sukram avait le canon d'un lance-roquettes qui lui chatouillait les côtes. Heureusement que ce dernier était absorbé par la cérémonie.
Tout se passait donc pour le mieux, quand soudain, le Grand Bidule, celui qui avait le plus grand pot de fleurs sur la tête, se tourna vers moi. Je pensais au début qu'on était découvert, mais il me désigna l'Arche d'Alliance. Visiblement, il voulait que je la prenne pour lui offre un petit défilé triomphal. Non-merci, ça à l'air lourd comme tout, ce vieux tas de bois gainé d'or.
- Ma modestie m'empêche d'accepter un tel honneur, je n'en suis pas digne, lui répondis-je ne me courbant jusqu'à ce que mon nez respire la poussière du sol.
Et là, j'ai compris que j'avais déconné, car le palmier sur pieds est devenu tout rouge. Au bord de la syncope, il a arraché mon pot de fleur, découvrant mon visage d'infidèle. Et là, bons réflexes de Sukram, qui, saisissant une caisse de vieux bouquins sacrés qui traînait là, la balança à la tronche du gourou. Il tomba à la renverse, s'écroulant à l'envers, mais tête la première, dans l'Arche.
- Feu à volonté !!! hurlais-je, en relevant les plis de mon déguisement pour accéder à mon armement.
Sukram fit de même et l'enfer commença à se déchaîner. Les membres de la secte fuyaient en tout sens, dans la panique la plus totale. Pour rajouter au chaos ambiant, l'arche ne semblait pas digérer le gourou et commençait à émettre des éclairs multicolores tout en crachotant.
- Mmmmm fit Sukram. Et si on se barrait ?
- Très bonne idée !!
Aussitôt dit, aussitôt fait, on se mit à galoper comme des lapins dans les couloirs du bâtiment jusqu'à émerger à l'air libre. On débarqua dans les jardins. Fuyant par là où on était arrivés, on mit une bonne distance entre nos précieuses personnes et le Château. Tant mieux, car il explosa. Trop crevés pour faire autre chose, on se s'affala sur un banc. Malgré le chaos de l'explosion, la pluie de pierre et de débris volants, les piafs continuaient à chanter, insensibles aux affaires des humains.
- Regarde, un Accenteur mouchet !
- Qu'est ce qu'il chante fort !
- Ouais, c'est clair Et encore, c'est pas un Troglodyte mignon.
- Lui, c'est le recordman : Minuscule, mais il gueule tellement qu'on l'entend à des kilomètres !
Tout en devisant avifaune, nous avions quelque peu oublié nos poursuivants. Eux non.
La course poursuite reprit donc, avec toute la secte étrange derrière nous. Zigzaguant dans les jardins à la Française, laissant quelques grands cratères derrière nous, on finit par arriver à l'entrée du domaine du Château. Là nous attendait deux bonne dizaines d'agents du Marsupilami Noir. Je reconnut enter autre, Hpunen, Subéh, Smiole
- Ils sont derrière nous ! leur hurla-t-on.
Et on se planqua derrière une bagnole. Pendant ce temps-là, le feu se déchaîna, transformant les adorateurs d'on ne sait trop quoi en passoires Puis nos collègues enfermèrent les survivants et se mirent en devoir d'investir les ruines du château.
- Mission terminée, fis-je avec un sourire éclatant.
- T'as fini de faire de la pub pour les dentifrices ?
- Je crois que je vois une ravissante journaliste là-bas.
En effet, l'explosion avait rameuté tous les grattes papiers du pays. Entrouvrant ma chemise (qui était en triste état) et réajustant mes lunettes de soleil, je me dirigeais vers eux. Dédaignant royalement les vieux croulants de reporters, je me présentais à une charmante jeune stagiaire qui saisit immédiatement l'importance de cette opportunité pour sa carrière. Avec mon interview dans la boite, elle serait la nouvelle star du 20H. Prenant ma pose la plus "beau gosse lascif" possible, je m'apprêtais à tout lui dire de moi.
- Tu te sens pas ridicule, là ? me souffla Sukram. En plus, on est des agents secrets on est pas sensé passer à la télé !
S'il n'y avait eu que lui, se serait allé. Mais hélas, un autre rabat-joie était là.
- Suvlim, arrêtez de faire les jolis cœurs ! fit mon boss en m'étranglant avec un lasso.
- Noooooooooooonn ! hurlais-je tandis que le redoutable chef du Marsupilami Noir me traînait derrière lui pour me ramener vers le siège des Services Secrets et le debriefing.
Fin du Rapport